Armes et combats de l'Antiquité
Mardi 10 septembre, le gymnase prend des allures d'arène romaine. Eric Masselin, président du Club de Savate agenaise, installe un matériel impressionnant avant de présenter l'origine, les armes et les techniques des combats de l'Antiquité et de la gladiature.
Les armes ont évolué au fil du temps et des besoins, et se sont inspirées de différents peuples de combattants : casque emprunté aux Gaulois, épée des Celtes, arc des Huns ... Elles se sont aussi adaptées aux adversaires, nécessitant des équipements de protection ou d'attaque de plus en plus précis, jusqu'à la production intensive des Romains pour fournir le matériel aux nombreuses légions.
Le mot "gladiateur" (gladiator en latin) vient de "gladius" qui voulait dire "le glaive". Les combats de gladiateurs ont pour origine les jeux funéraires, organisés chez les Étrusques, en l'honneur des morts. Plus tard, l'aspect spectaculaire l'emporte sur l'aspect religieux et la gladiature se codifie. Les gladiateurs sont des hommes déchus de leur citoyenneté romaine, des prisonniers de guerre, des condamnés à mort, ou encore des esclaves. Progressivement, ils deviennent des combattants entraînés dans des casernes, des sortes de sportifs aguerris, recrutés pour leurs qualités physiques et formés dans des écoles de gladiateurs.
Un combat de gladiateurs est avant tout un divertissement pour les Romains, et les candidats aux élections pouvait en organiser pour impressionner les foules et gagner en popularité. Sous l'Empire, les spectacles offerts étaient le témoignage de la richesse et de la puissance de Rome.
Il y avait de nombreux types de gladiateurs, qui se distinguaient par leur équipement, par exemple : le rétiaire (filet et trident), le mirmillon (grand bouclier et épée), le thrace (dague, petit bouclier et casque à rebords). Les combats sont soumis à des règles précises puisque certains gladiateurs ne peuvent pas se battre avec tous les types de combattants.
Après la théorie, place à la mise en situation...
Au temps des chevaliers
Le mardi suivant, on part au Moyen-Age... Nouvelles armes, nouvelles techniques, et une bataille épique pour conclure ces deux séances !
UN GRAND MERCI A ERIC MASSELIN !